Comprendre les biais cognitifs

L’approche du Centre d’écologie urbaine est basée sur les meilleures pratiques de communication et d’animation, privilégiant le dialogue, l’écoute et l’intelligence collective.

L’atelier Jasons climat a été développé en collaboration avec Bleu forêt, une coopérative de communication responsable, qui a conçu les personas présentés ci-dessous. La diversité des activités, des modes de vie et des croyances des Québécois·es entraîne différents freins ou motivations à agir face aux changements climatiques.

Découvrez ces profils et voyez si vous vous reconnaissez!

Attitude face au climat : Souhaite une cohérence entre ses valeurs et son travail. S’informe et est enthousiaste face au changement de pratiques.

Comportement : A pris le leadership du développement durable dans l’entreprise. Suit des formations sur le sujet. Mobilise son équipe.

Freins : A parfois de la misère à convaincre ses patrons et collègues. Croit que le gouvernement devrait mettre plus de contraintes aux industries parce que si les compétiteurs ne le font pas, ce n’est pas juste.

Motivations : Rentabilité de l’entreprise (réduction du gaspillage, exemplarité et attractivité, compétitivité, acceptabilité sociale). Trouver du sens et de la valorisation dans son travail.

Attitude face au climat : Lucide mais positive. Trouve que son employeur n’en fait pas assez.

Comportement : Utilise l’autobus et le vélo. Possède une voiture électrique. Jardine, composte, végétarienne. Fait partie d’une initiative citoyenne de protection de la biodiversité. A initié un comité vert au travail. Ambassadrice auprès de son entourage.

Freins : A l’impression de faire déjà tout ce qu’elle peut.

Motivations : Se sentir utile et fière. Aider les personnes vulnérables et les générations futures. Être en santé.

Attitude face au climat : Découragée et se sent coupable. Inquiète et fait de l’écoanxiété. Évite de lire les nouvelles. Dissonance cognitive entre son inquiétude et ses actions.

Comportement : Recycle et composte (à moitié). Achète des produits écoresponsables et locaux.

Freins : Prise dans un standard de vie axé sur la surconsommation. Ne se sent pas outillée pour passer à l’action. Trouve ça cher et compliqué.

Motivations : Se sentir cohérente. Montrer l’exemple à ses enfants. Correspondre à la norme sociale.

Attitude face au climat : Croit que la technologie va régler le problème. Remet la responsabilité sur les entreprises. Trouve que son employeur en fait assez.

Comportement : Possède une voiture électrique. Possède une maison intelligente (thermostats, etc.).

Freins : N’a pas l’impression que ses gestes à lui ont un impact. Ne veut pas avoir à se priver.

Motivations : Justifier l’essai d’un nouveau gadget. Économiser. Rendre ses enfants fiers.

Attitude face au climat : Est fatiguée d’en entendre parler, elle zappe les nouvelles. Remet la responsabilité sur le gouvernement et les grands pollueurs. Ne se sent pas concernée personnellement. Croit qu’on est sur la bonne voix de toute façon

Comportement : Recycle. Ne voyage pas en avion (faute de moyens).

Freins : Peu informée. N’en parle pas avec son entourage. N’a pas le budget d'opter pour des solutions plus écologiques.

Motivations : Être en santé. Économiser.

Attitude face au climat : Indifférence la majorité du temps. Ne croit pas que les solutions vont fonctionner et s’abreuve auprès de sources qui confirment cette croyance. Ne fait pas le lien entre les changements climatiques et leurs impacts. Ne fait pas confiance au gouvernement (politiquement à droite).

Comportement : Aucun.

Freins : Tient à ses libertés. N’aime pas se faire dire quoi faire.

Motivations : Économies. Sentiment d’appartenance à un groupe.

Attitude face au climat : N’y pense pas. Ne ressent pas qu’elle a un rôle à jouer.

Comportement : Consomme peu. Ne possède pas de voiture. Ne voyage pas.

Freins : Aucune liberté financière. Accorde la priorité à ses besoins de bases. A l’impression de faire déjà tout ce qu’elle peut. Se demande comment en faire plus.

Motivations : Réduire le coût de la vie. Améliorer le confort et la qualité de vie de sa famille. Réduire sa vulnérabilité (chaleur, mobilité en cas de tempête).

Attitude face au climat : Ne comprend pas bien le lien entre changements climatiques et inondations. Très inquiète, se sent prise au piège dans sa maison et à la merci de la météo. A ressenti un fort élan de solidarité et un esprit de communauté suite aux inondations, ce qui a nourri son espoir. Préfère ne pas penser aux risques à venir, et souhaite chaque printemps et automne qu’il ne pleuve pas trop.

Comportement : A adapté sa maison avec plusieurs pompes et une génératrice.

Freins : Met la responsabilité sur la municipalité. Se positionne davantage comme une victime qu’une actrice de changement.

Motivations : Améliorer son confort.